vendredi 25 mai 2007

POURSUIVRE CETTE BALADE EXQUISE


A Bodnath ou j'ai pu :
- pendant 2 jours m'impregner un peu de la culture tibetaine,
- jouer a cache cache avec un vendeur de barbe a Papa,
- tourbillonner autour du grand stupa avec des centaines de pelerins,
- observer pendant des heures les moulins a prieres tourner et tourner encore au son du ''Om Mani Padmi Um''
- m'ennivrer des odeurs d'encens,
- méblouir devant la fete de la no moon
- ne pas vouloir retrouver Katmandou,
Mais c'est en me disant que je serai peut etre aussi eblouie par Bakthapur que j'ai pu quitter Bodnath...
Et c'est en retrouvant Katmandou que j'ai pu :
- entendre chanter l'anglais au son de l'espagnol,
- me promener dans les ruelles paves de Bakthapur, autour de sa splendide Durbar Square,
- danser le meringue dans une boite de Thamel
- boire des bieres jusqu'au milieu de la nuit.
Et c'est trop tot que j'ai quitte Katmandou pour Phnom Penh ....

lundi 14 mai 2007

BALADE AU NEPAL


C’est en me promenant dans la mythique Katmandou que j’ai pu prendre la pleine mesure de la diversite culturelle qui regne au Nepal. Sa situation geographique en est l’une des causes. Cette incroyable diversite culturelle est le fruit de nombreuses ethnies qui y habitent Limbu, Newar, Sherpa, Gurung pour n’en citer que quelques unes. Chacune y a apporte ses coutumes, ses croyances. Elles ont su coexister sans jamais se confondre totalement et ainsi faire la richesse de ce petit royaume.
C’est en arpentant les lacis de ruelles a pieds que j’ai pu decouvrir :
- un fantastique patrimoine architectural qui temoigne du raffinement des civilisations passees.
- une vieille ville avec de minuscules echoppes ou ateliers aux allures medievales quidonnent a la vieille ville un cachet fou.
C’est en flanant dans les temples boudhistes ou les lieux de pelerinage tibetains que j’ai pu vibrer au son du gong et des chants.
C’est en me reposant a l’ombre d’un temple hindou que j’ai pu assister a l’un des rites de passage Newar.
C’est en grimpant au sommet des montagnes que j’ai pu voir des paysages a couper le souffle, approcher (de loin !) des mythiques montagnes, aller a la rencontre des farouches montagnards, faire un peu de sport …
C'est en deambulant dans le quartier touristique de Thamel (Katmandou) que j'ai ete agacee par tous ces touristes, ces magasins, la musique qui y retentit, la circulation incessante et bruyante, C'est en me perdant dans les ruelles tortueuses de Patan (environ de Katmandou) que jái pu decouvrir des tresors caches.
C'est en trainant sur sa Durbar Square que j'ai pu admirer le raffinement de l'architecture Newar.
Et c’est tous les jours que je suis charmee par la gentillesse des Nepalais.
J’ai mis du temps car tout apres l ‘experience indienne paraît fade et sans saveur mais ca y’est je suis bien arrivee au Nepal.
To be continued ...

vendredi 11 mai 2007

A LA RENCONTRE DU YETI



Citadine devant l’éternel, j’ai goûte au trek.
Je vous en livre les principaux ingrédients :
5 jours, quelques villages dissémines, de magnifiques montagnes soupoudrees de neige dont certaines ont fait et font encore rêver tant d’alpinistes, une altitude de 3000 mètres.
Mais pour corser le goût on y ajoute des chemins très escarpes, des montées infernales, car pour le népalais le plus court chemin est la ligne droite. Et bien souvent en montagne la ligne droite est un véritable supplice.
Pour que le trek soit savoureux on y ajoute quelques locaux intrépides qui dévalent les pentes en tongues, quelques porteurs fous harnaches avec des paniers en osier qui portent 10 fois plus que leur propre poids. Ceux qui l’aime très pimente y ajoutent quelques maoïstes, plusieurs semaines, une altitude de 4000m ou plus.
Pour ma part j’ai choisi 5 jours et j’ai opte pour le trek de Poon Hill a 3000 mètres. Les 2 premiers jours ont été très durs et j’ai cru que jamais je n’y arriverai puis petit a petit les marches, les paysages et les rencontres deviennent une drogue. Et facilement on passe de marches de 5h a 7h. On se laisse envahir par la beauté du panorama, le charme des villages, l’hospitalité des montagnards, la magie des Tea House ou les trekers se retrouvent autour d’un poele qui réchauffe les muscles endoloris et quand la chance vous sourit quelques notes de guitares accompagnent la soirée.
Apres ça il est difficile de redescendre de la montagne, de retrouver le vacarme de la ville, sa pollution et son mercantilisme.